La saison des festivals a officiellement débuté le week-end dernier avec la 25ème édition des Solidays, festival engagé et engageant se battant depuis 1999 pour accompagner les malades du SIDA ainsi que leurs familles. Des DJs (David Guetta, DJ Snake), rappeurs (Nekfeu, Hamza) et autres chanteurs populaires (Eddy De Pretto, Jain) se sont présentés sur l’une des différentes scènes plantées sur l’espace Longchamp parisien. La rédac’ était bien évidemment présente à la première journée de célébration. Rap, pop, électro, il y en avait pour tous les goûts dès l’ouverture et ce n’était pas pour nous déplaire !

Premier stop pour Azikmut, le concert d’Hamza, sensation rap qui a dévoilé son projet événement “1994” l’année dernière. Il est 21h et le public est jeune, curieux et surtout très chaud ! L’artiste se dévoile, assez timidement au début pour finir par enchaîner ses tubes avec une facilité déconcertante. Il faut dire que le public l’a bien aidé et un beau moment de partage entre fan et artiste a pu prendre place. L’énergie s’est faite ressentir du front row au fin fond de la fosse, totalement remplie. Un sans faute pour Hamza, signe d’une belle aventure qui se dessine à l’horizon pour le jeune belge.

22h, direction la scène PARIS sur laquelle le très attendu Nekfeu ne devrait pas tarder à débarquer. Il nous a en effet suffit d’un petit tour dans l’enceinte du festival pour se rendre compte que le rappeur d’origine niçoise (mais adopté par notre belle capitale parisienne) est sur toutes les lèvres ! Et il y a de quoi… Après avoir débuté sa carrière artistique au sein de son premier crew, le 1995, Nekfeu s’est lancé en solo en nous présentant un premier album acclamé par la critique (Feu; 2015) puis un second album surprise (Cyborg; 2016) dévoilé lors d’un concert complètement sold out à Paris Bercy. Mais le jeune homme est plein de surprises et a sorti cette même année l’album Destins Liés accompagné de son nouveau gang le $-Crew. Ces trois albums ont permis à Nekfeu de valider sa présence dans le rap game français. Nekfeu est bien présent et il est là pour durer.

Mais c’est tout de même avec une petite appréhension que le show se fait attendre car cela fait deux ans que le rappeur n’a pas sorti de nouvel opus.. Cependant, Nekfeu débarque et toutes ces petites questions s’évaporent. Les tubes s’enchainent; les très énergiques ‘Martin Eden’, ‘Squa’, ‘Saturne’ ou encore ‘Esquimaux’ retournent la foule à coup de pogo et autre bousculades. Nekfeu prévient, si vous êtes de nature fragile il vaut mieux s’écarter… Mais une fois préparé le public se chauffe et l’ambiance monte d’un cran avec la venue de ses acolytes du $-Crew pour une prestation de #Feu sur ‘Fausse Note’. Autre guest très attendu, Doums, membre du officieux $-Croums là pour chauffer la foule avec son titre ‘Zenith’. Une ambiance familiale et fraternelle qui reflète à merveille la vision de Seine Zoo Records, label monté par Nekfeu lui-même. Des exclus de 2ZER Washington et Framal & Mekra, membres du S-Crew ponctuent le show et sont accueillies avec grand enthousiasme par le public complètement dé-chaî-né ! Mais la beauté du rap c’est que l’on peut passer de titres créateurs de pogo tel que ‘Saturne’ à des petites merveilles à slow tempo telles que ‘Galatée’ et ‘Egerie’.

Le concert vient à sa fin mais qui dit concert de Nekfeu dit forcément petit bain de foule bien mérité.. et comme il le dit si bien “J’me suis jeté dans la foule comme si j’étais recyclable”.

Il laisse sa place au DJ le plus hot du moment: DJ Snake. Après un hommage bien mérité à tous les bénévoles du festival, la foule se remet à danser aux sons des remix et des drops bien rythmés. Après l’avoir vu maintes et maintes fois, la team Azikmut peut vous dire tous les changements qu’il a opérés à travers son set spécial pour le festival Solidays.

En commençant à 00h30, il a préféré entrer directement dans le vif du sujet avec un enchaînement de ses sons électro tels que ‘Pigalle’, ‘Sahare’ ou encore le petit nouveau ‘Let’s get ill’. Puis, ponctué de quelques pauses pour nous laisser reprendre notre souffle, on se rend compte qu’il est déjà plus d’1 heure du matin. Fin du set annoncé: 1h15

DJ Snake commence à nous dire que c’est la dernier son alors que le public n’a pas encore eu le plaisir d’assister au énorme drop humain sur ‘Get Low’, ni d’entendre les sons les plus connus tels que ‘Lean on’ ou ‘Middle’. Mais ce serait mal connaître notre DJ préféré.. Lui qui était prêt à payer 20 000€ à l’Accor Hotel Arena pour mixer un son supplémentaire. Il nous offre alors un show digne de ce nom qui ne se finira qu’à 2h du matin pour le plus grand bonheur des festivaliers.

A propos de l'auteur

Clotilde
Rédactrice musique

Toujours connectée sur la toile, je fais mon possible pour dénicher la moindre information pour les mordus de zik’ ! J’aime la musique qui me donne la pêche et le sourire. La pop et les jeunes talents sont mon crédo et ma devise est la suivante, « Never Say Never & Believe ».

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