Marika Hackman : « Je ne veux pas situer ma musique dans un seul genre. »

Marika Hackman était l’année dernière l’une de nos découvertes musicales. Cette artiste indi-folk avait conquis la rédaction et l’année 2015 allait marquer un tournant dans sa carrière musicale. Avec la sortie de son premier album « We Slept At Last » en début d’année, la chanteuse britannique compte bien inscrire son style dans la scène musicale anglaise. De passage à Paris il y a quelques temps, Marika Hackman s’était confiée le temps d’une interview à Azikmut. Partez sans plus attendre à la découverte de cette artiste pleine de talent…

Ton premier album s’intitule « We Slept At Last ». Qu’as-tu ressenti quand il est sorti en février dernier ?
Je me sentais vraiment bizarre. C’est bizarre d’avoir travaillé aussi longtemps sur un projet, d’avoir été à fond pendant un an et de voir ce projet être dévoilé. Pour moi c’était une journée normale mais je pensais vraiment réaliser dans les jours qui ont suivi.

Quelle est ta chanson préférée sur l’album ?
Je pense que ‘Skin’ est l’une de mes chansons préférées sur l’album. Je ne sais pas vraiment pourquoi, il y a ce quelque chose à propos de cette chanson. ‘Skin’ ou ‘Ophelia’. C’est vraiment dur à expliquer !

Est-ce qu’il y en a une que tu préfères jouer sur scène ?
Oui j’adore jouer ‘Ophelia’.

Comment décrirais-tu ta musique ?
Quelque chose d’assez dark… Un son dark-grungy-folk. J’ai du mal à répondre à ce genre de questions car je ne veux pas me situer dans un seul genre et je pense que ça reste assez ouvert.

Quelles sont tes inspirations musicales ?
Les personnes qui m’ont donné envie d’écrire et influencent ma musique sont Laura Veirs et Warpaint. Je les écoutais beaucoup quand j’avais 14 ans, période pendant laquelle j’ai vraiment commencé à écrire. Sinon a part ça j’ai beaucoup écouté d’autres trucs comme Simon and Garfunkel.

Te souviens-tu du jour où tu as eu le déclic musical ?
Oui j’avais l’habitude de chanter à l’école, ce qui était absolument terrifiant et je le réalise seulement maintenant car on est devant tous nos camarades et c’est plus flippant que ce qu’on pense. Je n’avais alors jamais encore chanté devant quelqu’un, j’étais quelqu’un d’assez privé sur ça. J’étais mortifiée à l’idée que même ma mère m’entende. J’ai donc chanté à mon école et c’était cool parce que tous mes amis regardaient même si j’étais vraiment nerveuse. J’étais debout et mes genoux tremblaient mais au final tout le monde a applaudi. Le rush d’adrénaline que l’on ressent alors est très addictif et c’est là que je me suis dis « c’est ce que je veux faire ».

Tu aimes jouer de la guitare sur scène… Joues-tu d’autres instruments ?
Oui ! La guitare est en réalité le dernier instrument dont j’ai appris à jouer. Très jeune vers 4-5 ans, j’ai commencé à apprendre le piano puis ensuite vers 10 ans, je me suis mise à la basse et à la batterie. Vers 13 ans, j’ai commencé à apprendre par moi-même à jouer de la guitare car c’est quelque chose que j’ai toujours voulu faire.

Quel conseil donnerais-tu à une jeune fille qui aimerait vivre de sa musique ?
Ne pas laisser les gens te forcer à aller dans une direction où tu n’es pas à l’aise. Il faut faire en sorte d’être toujours vrai pour soi-même.

Enfin, peux-tu dire un petit mot pour donner envie à nos lecteurs de te découvrir ?
Mon premier album « We Slept At Last » est dans les bacs. Il est composé de 12 chansons assez sombres et abstraites s’inscrivant dans un resistre grunge et folk. Vous pouvez les retrouverez sur internet notamment sur mon Soundclound, ma page Facebook et tous les réseaux de ce style. J’espère que vous apprécierez !

Merci Marika !