Cela fait deux semaines que Greyson Chance a démarré sa tournée européenne. Hier soir, c’est à Paris que le jeune américain a posé ses valises, le temps d’un concert intimiste au 1999. Après 10 ans de carrière, il avait enfin l’opportunité de présenter sa musique à son public français. Accompagné par son guitariste Daniel Lape, Greyson Chance a enchaîné les titres de son album « Portraits ». Cet enregistrement, véritable reflet de ce qu’il a traversé au cours de ces dernières années, nous a permis de découvrir l’authentique Greyson. 

« J’avais 12 ans et je venais d’Oklahoma. J’étais un écolier normal et j’ai été propulsé dans l’industrie musicale. J’ai pris l’avion pour la première fois à cette époque-là. J’ai voyagé à travers le monde et j’ai commencé à apprendre ce que c’était que d’être un artiste et plus tard ce que c’était que d’être un auteur-compositeur. J’ai vu de très belles choses mais aussi de très mauvaises, je suis passé par des moments très difficiles. »

De l’ombre à la lumière, il n’y a qu’un pas, l’inverse aussi. Greyson Chance a connu une ascension fulgurante et la chute a été d’autant plus dure. Une fois son contrat avec son label terminé, Greyson a eu toutes les peines du monde pour faire connaître ses nouvelles chansons. Il a vu un nombre incalculable de portes se fermer. Ce difficile retour à la réalité l’a poussé à mettre de côté la musique et à partir à l’université. 

« Pendant mes deux années à l’université, je me suis concentré sur moi-même. Et pour la première fois dans ma carrière, je me suis focalisé sur ce que je voulais dire et comment je voulais le dire et c’est comme ça que « Portraits » est né. Pour moi, il s’agit de mon premier album, vraiment, car je n’ai jamais été aussi authentique. Paris, ça représente tellement pour moi que vous soyez venu ce soir, soutenir cet album, et pour ça je vous remercie du plus profond de mon coeur. »

Greyson Chance, c’est un tout :  une voix, un charisme, une personne, des mots. Sur scène, il est apparu plus libéré que jamais. Il vit chacune de ses paroles que ce soit dans son chant ou dans ses déhanchés. Définitivement, il lui faudra une scène beaucoup plus grande les prochaines fois car il sait occuper l’espace. « Stand », « White Roses », « Shut Up », chaque morceau de « Portraits » mérite son écoute. Au chant ou au piano, Greyson Chance a su nous conquérir pendant cette heure suspendue dans le temps. On en redemande, encore et encore. 

« Si vous continuez à acheter des places pour mes concerts, je continuerai à écrire et à chanter pour vous jusqu’à ma mort. Deal ? » – Greyson Chance

Deal !

Azikmut vous propose de (re)écouter « Stand » de Greyson Chance :

A propos de l'auteur

Clotilde
Rédactrice musique

Toujours connectée sur la toile, je fais mon possible pour dénicher la moindre information pour les mordus de zik’ ! J’aime la musique qui me donne la pêche et le sourire. La pop et les jeunes talents sont mon crédo et ma devise est la suivante, « Never Say Never & Believe ».

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