Lorsqu’on connaît les sœurs Luciani, on est aussitôt saisi par l’amour, dénué de toute rivalité et de mesquinerie, qui les unit. En revanche, leur talent musical prend des formes bien distinctes. Si Clara cultive une chanson influencée par le folk comme le disco, Léa, elle, est tombée très tôt dans le bain de la soul dont était féru leur père bassiste. Adolescente, elle est happée par les voix de Janet JacksonLauryn Hill ou encore Aaliyah.

Ehla, l’étoile à suivre ⭐

Ces références musicales façonnent aujourd’hui Pause, tout juste sorti, le premier album de Léa Luciani, qui paraît après deux ans de travail en huis-clos et une longue gestation parsemée de doutes. « Ultra sensible » (comme sa sœur !), Léa a enchaîné les petits boulots avant de sortir ses premières chansons en 2019. Très vite, son addictif « Pas d’ici » est utilisé dans la bande sonore d’Emily in Paris et se propage à l’international. Depuis quelques mois, elle fredonne, pour la publicité La vie est belle de Lancôme, un « What a Wonderful World » arrangé par Sebastian

Pour accéder à la lumière, cette autrice-compositrice et chanteuse accomplie est devenue Ehla, cultivant un R’n’B francophone au timbre de velours et aux claquements de doigts instinctifs. Elle se livre « avec pudeur mais sans se censurer » sur l’éveil à la sensualité (« Le dessert en premier »), la peur de se noyer dans l’ombre (« Comme Sophia »), le fait de « retomber amoureux après les profondes déceptions » (« L’angle mort »)… et la résolution contagieuse de jouir de chaque instant (« Mortel »). Le girl power se manifeste avec des beats et des synthés ! Simple, efficace, et immédiatement régénérateur.

Et pour la voir en live, elle est en concert le 6 juin à La Maroquinerie.

A propos de l'auteur

Sony B

Passionnée par la musique et les réseaux sociaux, c'est avec enthousiasme que j'effectue les live reports pour Azikmut !

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