Bigflo & Oli : Les poètes 2.0 ont fait le show à l’Olympia

Deux semaines après le concert de Marina Kaye, l’Olympia recevait hier soir Bigflo & Oli. Virage à 360° imminent ! Les deux jeunes toulousains sont venus secouer les parisiens souvent « blasés par la vie » (oui, ils l’ont dit !) afin de leur en mettre plein les oreilles. Et on peut le dire, ça a plutôt bien fonctionné. Le show a démarré avec une première partie d’exception : BERYWAM. Ce collectif composé de 4 beatboxers, Beatness, Rythmind, MB14, actuellement dans The Voice et WaWad est assez fascinant. Ils feront leur première grande scène le 23 juin à La Boule Noire, un rendez-vous à ne pas manquer. Néanmoins on vous rassure, l’attraction de la soirée se nommait bel et bien Bigflo & Oli. À 23 et 20 ans respectivement, ces deux frères nous ont fascinés par leur aisance sur scène. À chaque fois qu’ils interprètent leurs chansons, ils les vivent avec passion. C’est poignant, touchant, bref, ils sont faits pour ça. Ces virtuoses du rap manient la langue française avec brio si bien que certains de leurs ainés devraient en prendre de la graine. Nous avons assisté à un show ponctué d’humour, avec un esprit bon enfant où la vulgarité n’avait pas sa place. Doués avec les mots mais pas que, Bigflo & Oli sont de véritables musiciens. Quand l’un est à la trompette, l’autre se met au piano ce qui donne au public un concert éclectique des plus appréciables. Très proches de leur public jusqu’à faire monter un fan sur scène pour une demande en mariage, Bigflo & Oli place la famille avant toute autre chose et la présence de leur père sur scène le temps d’une chanson n’a fait que le confirmer. Qu’ils étaient fiers de jouer dans cette salle, de voir leurs noms inscrits en lettres rouges sur la devanture. Tout droit débarqués de la ville Rose, Bigflo & Oli aka Florian et Olivio avaient pour objectif d’aller du « Capitole à la Capitale ». Paris réussi. Messieurs, bienvenue dans la cour des grands !

Azikmut vous propose de (re)écouter ‘Aujourd’hui’ de Bigflo & Oli :

Crédit photo : Gustavo Lopez Manas