Mardi 12 mai avait lieu le premier concert français de Thomston, la révélation Néo-Zélandaise dont la rédaction d’Azikmut vous parlait il y a quelques semaines. On y était, et c’est avec grand plaisir que nous allons vous en parler un peu aujourd’hui.

C’est le groupe français Air Bag One qui a pu faire la 1ère partie de Thomston. Ils nous ont interprété plusieurs chansons de leur premier album Rich Kids, qui devrait sortir prochainement. Ils ont réussi à chauffer la salle avec 5 chansons aux sonorités indie-rock électro, toutes hyper entraînantes. Dans l’ordre: 1992, Killing Stars, Augurium, Now She’s Dancin, et Project. J’ai particulièrement apprécié 1992, qui est d’ailleurs le premier extrait de cet album, et que vous pouvez écouter ici.

21h, Thomston arrive enfin. Il salue son public d’un sourire un peu crispé. Bien qu’heureux d‘être là, on le sent tendu. Le public l’encourage dès son arrivée sur scène, ce qui a l’air de le toucher particulièrement. J’ai moi-même quelques appréhensions quant à ce que ses chansons peuvent donner en live, étant donné que ses instru sont pour la plupart électroniques. C’est donc avec une agréable surprise que je vois une batterie et une basse sur scène, à côté des synthés et des looping machines.

Il commence son set avec School Night, chanson aérienne aux harmonies travaillées à la perfection. Thomston, de son vrai nom Thomas Stoneman, nous plonge directement dans le bain. Le public danse déjà, on se sent bien, l’atmosphère est détendue, c’est super agréable.

Il enchaîne avec Grey, Anaesthetic et Second to You (qui font partie de mes favorites) et je réalise qu’en plus d’être un très bon auteur-compositeur, il a une voix vraiment extraordinaire, autant en live qu’enregistrée sur ses EPs. S’en suivent Expiry Date, To and Fro, Salt et Motley Crew. C’est un réel plaisir de l’écouter chanter, il maîtrise parfaitement sa voix, et passée son inquiétude du début, on le sent vraiment à l’aise dans ce qu’il fait. Sa passion nous transporte.

Thomston nous interprète ensuite une cover de Mario Let Me Love You et une autre – plus surprenante ! – de Christine and the Queens, dont il nous a avoué aimer beaucoup les chansons. Entre chaque chanson, il nous gratifie d’un grand sourire et d’une petite anecdote qui ne manque pas de nous faire rire à chaque fois.

Il passe ensuite à deux chansons inconnues du public, Broken Skin et Miss America, avant de finir le concert en beauté avec Caffeine, Burning Out et Collarbones (mes autres préférées).

En un mot, je n’ai absolument pas été déçue de Thomston en live, bien au contraire, je suis encore plus admirative de ce garçon de tout juste 19 ans, capable de maîtriser aussi bien sa voix ! Il mérite encore plus de reconnaissance, et je vous invite donc vraiment à aller découvrir son univers aérien et minimaliste qui, j’en suis sûre, plaira à un grand nombre d’entre vous.

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